Ses oeuvres récentes sont accrochées à la Galerie 21, pour l’exposition collective « La ville devant soi », où chaque artiste exprime sa vision du monde.
Quelle est la technique utilisée dans vos oeuvres ?
Il s’agit de portraits d’artistes peints à l’huile sur des cassettes audio ou vidéo vintage. Pour cette exposition, j’ai choisi d’accrocher la grande Hajja Hamdaouia, Nass El Ghiwane, et l’immense Tayeb Sadikki. Mais il y a beaucoup d’autres, Noureddine Lakhmari, Hassan El Fed, Amal Ayouch, Lemchareb…
Comment est venue l’idée de peindre sur des supports audio et vidéo ?
Elle vient de mon passage à l’Ecole des Beaux Arts et son atelier de recyclage qui était jonché de vieux objets obsolètes qui s’accumulaient. J’ai eu cette idée de les utiliser comme support pour mixer musique et art.
D’où vous vient cet intérêt pour l’art et la musique ?
On m’a beaucoup posé la question, et je me suis souvenu, étant enfant, de mon oncle qui organisait des fêtes de mariage à Oujda. Il y avait beaucoup de matériel, de cassettes de musique dans son studio. Souvent, ce sont les réminiscences de l’enfance qui reviennent dans le travail des artistes.