Franchir les portes du Royal Palm, c’est pénétrer dans un monde où tout n’est que luxe, calme et volupté. Mais dans une nature apprivoisée et des volumes généreux mis en scène avec talent par l’architecte d’intérieur Marilin Spataro, le luxe n’est pas ostentatoire et le charme opère immédiatement.
Le groupe Beachcomber, propriétaire du célèbre hôtel Royal Palm de Grand Baie a décidé de déployer ses ailes au-delà de l’océan indien et de se poser au beau milieu d’une oliveraie, à quelques kilomètres de Marrakech.
Situé sur la route d’Amiizmiz, sur un domaine de 230 hectares, le Royal Palm Marrakech a ouvert ses portes fin 2013 avec l’ambition de devenir une des adresses les plus prestigieuses du Maroc. Pour y arriver, le resort a des atouts incontestables : un cadre idyllique avec en toile de fond les montagnes de l’Atlas ; un parcours de golf de 18 trous dessiné par Cabell B. Robinson sur 75 hectares conçu pour s’intégrer à la nature sans la perturber et alternant fairways, obstacles d’eau, greens généreux et bunkers sauvages ; un spa Clarins de 4200 m2 ; trois restaurants (et bientôt quatre) gérés par le chef étoilé Philippe Jourdin ; un club pour enfants exceptionnel ; une piscine de 2000 m2 : un centre de sports avec piscine semi-olympique et équipements Technogym dernier cri ; 135 clés (que des suites, de la junior à la présidentielle) et dix villas. And last but not least, ce qui a aussi fait le succès du fleuron de la collection Beach Comber Hotels, destination privilégiée des chefs d’Etat et des stars : un service irréprochable qui vous laisse l’impression d’être traité non pas comme un client, mais comme un hôte d’exception.
De l’Ile Maurice à Marrakech
A Marrakech, nous sommes loin des nuances émeraude de la mer indienne, mais on retrouve l’île Maurice dans l’architecture du lieu conçue par le mauricien Jean-François Adam et dans les grandes hauteurs sous plafonds, la succession de pergolas et les immenses ouvertures qui offrent de magnifiques panoramas sur la nature. L’architecture berbère est également très présente à travers les colonnes en tadelakt, les arches retravaillées et épurées… L’architecte d’intérieur Marilin Spataro qui a eu carte blanche pour la décoration de l’hôtel, a mêlé avec talent artisanat marocain et mobilier contemporain. Il faut dire qu’elle connait bien le Maroc pour avoir travaillé aux côtés de Jacques Garcia à la Mamounia et au Selman. Elle partage d’ailleurs son temps entre Paris et Marrakech où elle habite dans un riad de la médina. «Le fil conducteur c’est la mise en valeur de la nature. L’Atlas quand il est allumé, c’est quelque chose de merveilleux» explique Marilin. «Le luxe, c’’est l’espace, ce sont les volumes» ajoute-t-elle.
La partie publique est déconnectée de la partie hébergement composée de quatre îlots en forme de croissants (tout comme le Royal Palm de l’île Maurice). On accède aux suites en empruntant une longue allée d’oliviers.
Dans les suites qui donnent toutes sur le golf et l’Atlas, on retrouve la richesse du Maroc dans les couleurs chaudes, le bois travaillé, les plafonds en tataoui, les salles de bains mêlant zelliges et marbre Imperador, les tables en laiton martelé, les poufs en cuir brodé… Marilin a travaillé avec sa fille Lena, graphiste, qui a dessiné les luminaires, quelques meubles et le kid’s club.
Dans les ascenseurs qui mènent aux suites, les palmiers du papier peint Mauritius de Pierre Frey sont un clin d’oeil à l’Ile Maurice.
Dans les espaces communs, tissus et papiers peints Pierre Frey et Cole & Son, fauteuils Perrouin cohabitent avec des tapis Artco faits sur mesure à partir de motifs berbères.
Le bar dégage une atmosphère très british avec ses imprimés écossais et ses confortables fauteuils en cuir. On retrouve le Maroc dans le bar en laiton martelé et dans les luminaires ciselés qui projettent une lumière tamisée.
Une restauration étoilée
Les restaurants sont orchestrés par Philippe Jourdain, Meilleur Ouvrier de France et chef multi-étoilé. Après un passage par la tour d’Argent à Paris, les cuisines du Moulin de Mougins et du Four Seasons Terre Blanche, dans le Var, Philippe Jourdain se lance un nouveau défi à Marrakech.
Au restaurant Le Caravane, les papier-peint Mappemonde et Mauritius, les malles dans le style Vuitton qui forment la réception, les lumières tamisées et les couleurs chaudes nous plongent dans l’univers du voyage et nous invitent à la convivialité. Ici la cuisine est à base de produits sains délicatement travaillés pour en conserver toute la saveur.
On retrouve «La table du Capitaine», institution de l’hôtel de Grand Baie, avec son coin cheminée pour des dîners comme à la maison et des salons privatifs protégés des regards par des moucharabiehs.
A l’Olivier, la cuisine est contemporaine et légère. En écho au Bar Plage du Royal Palm Maurice, le restaurant qui longe la piscine de 2000 m2 rappelle les lagons de l’île Maurice et les tables en zelliges sont installées à l’ombre des oliviers. On a adoré la volaille en tandoori marinée au yahourt citron vert et épices tandoori avec riz à la menthe et raïta de légumes. Un délice.
Le restaurant marocain Al Ain, récemment ouvert, est situé à l’étage et offre de belles vues sur le golf. L’intérieur rend hommage aux savoir-faire des artisans marocains : zelliges, tadelakt, tissus précieux. On aime tout particulièrement la terrasse et sa cheminée. Ici, c’est Meryem, ancien sous-chef du restaurant marocain de La Mamounia, qui officie, secondée uniquement par des femmes. Elle sert une cuisine du partage, conviviale et interactive. En accompagnant ses différents tajines de condiments (citrons confits, figues, légumes au vinaigre, dattes, ail, oignons, oranges confites… ), elle propose à ses hôtes de créer leur propre tagine. «Le condiment c’est la source du plat» explique-t-elle. Une expérience à la fois ludique et surprenante qui alimente les conversations…Mention spéciale pour ses petits pains au citron, absolument divins avec de l’huile au paprika. Le restaurant gastronomique ouvrira en 2014, il s’appelera le Palm et se sera la table de Philippe Jourdain.
Un hôtel destination
Le Royal Palm est ce que l’on appelle un «hôtel destination», ce qui implique une attention spéciale aux espaces de bien-être et aux loisirs. Le kid’s club est certainement un des plus beaux du Maroc et un paradis pour les enfants de 3 à 12 ans (ouvert de 9h à minuit). Sur 500 m2, il abrite un espace restauration, une cuisine, une salle multimédia, une piscine, deux mini-terrains de tennis. La cabane en forme d’arbre qui s’élève au milieu de la pièce principale entourée de moutons en peluche grandeur nature reste l’attraction principale de ce club que les enfants ne veulent pas quitter…
Pensé comme un palais marocain entièrement blanc et baigné de lumière, le Spa By Clarins (marque française partenaire du groupe Beachcomber) s’articule autour d’une dizaine de cabines, d’un hammam, d’une salle de yoga, d’une salle de relaxation, d’une piscine avec son juice bar, d’un salon de coiffure, d’un nail bar et d’un barbier. Le lieu idéal pour un massage ou un hammam avec gommage après un long parcours de golf…
Le Royal Palm, c’est aussi un espace boutique avec un rayon épicerie fine et les produits du domaine (huile d’olive, amlou, confitures, miel…), un concept-store proposant les dernières collections des créateurs marocains et une boutique Royal Palm pour les produits dérivés.
Des villas princières
Situées à l’abri des regards indiscrets, les dix villas des Princes, avec deux chambres à coucher et salles de bains attenantes de part et d’autre d’un grand salon, s’ouvrent sur un jardin paysager, sa piscine et son hammam privés.
Un séjour au Royal Palm c’est un dépaysement total, un service efficace, et une ambiance décontractée dans une nature omniprésente et une quiétude revitalisante. Un hôtel qui fait la preuve que le savoir-faire du groupe Beachcomber peut s’exercer n’importe où…