
Qu’est-ce qui vous pousse à déconstruire pour reconstruire dans vos œuvres ?
Je vois la déconstruction comme un point de départ indispensable pour réinventer. Rien ne naît de rien : déconstruire permet d’explorer les paradoxes et les dualités, tout en ouvrant la voie à de nouvelles interprétations. Mes œuvres traduisent ce dialogue entre chaos et imagination, où chaque reconstruction est une réappropriation du concept initial.
Comment vos inspirations architecturales influencent-elles votre pratique artistique ?
L’architecture m’inspire par son équilibre entre ordre et chaos. Le déconstructivisme, notamment à travers les œuvres de « Coop Himmelb(l)au », guide mon approche : fragmenter pour repenser formes et espaces. Mon travail en architecture avec le cabinet Sarchi alimente aussi ma peinture, où je transpose des notions comme l’échelle et la perspective.
Quel rôle joue la dualité réel-virtuel dans votre travail ?
Mes œuvres reflètent la tension entre réel et virtuel, à travers un mélange d’abstraction et de figuration. Cette dualité nourrit un dialogue sur notre expérience fragmentée du monde, où je déconstruis formes et symboles pour révéler leur complexité et leurs multiples facettes.
@engi.slaoui