Pierre Jochem est un citoyen du monde qui a acquis le goût des voyages dès l’enfance (son père était pilote de ligne) puis son diplôme de l’école hôtelière de Strasbourg en poche, dans l’hôtellerie de luxe, de Londres à Marrakech en passant par la Thaïlande, la Chine, l’Inde, l’Ile Maurice, les Etats-Unis et Singapour. Il a pris les rênes de la Mamounia le 1er septembre 2013 et veille, chaque jour, à ce que ce palace mythique de Marrakech ne faillisse pas à sa légende.
Comment définissez-vous le luxe ?
Le luxe est selon moi le point d’intersection de deux notions : la liberté et l’indépendance.
Le luxe est-il pour vous indissociable de l’argent ?
Le luxe ce n’est pas l’argent ! C’est-peut être aussi donner à chaque chose sa juste valeur…
Si vous le pouviez, que changeriez-vous à cette notion ?
Je changerais peut-être la notion d’éphémère que l’on retrouve beaucoup dans le luxe d’aujourd’hui.
Quelles sont à votre avis les prochaines tendances du luxe ?
Je pense que le luxe va vers une recherche d’authenticité, de simplicité et de vérité, sans oublier une certaine forme de personnalisation.
Votre luxe à vous ?
Mon grand luxe c’est le temps. Mon temps.
Votre objet de luxe fétiche ?
Je collectionne depuis un certain nombre d’années des bouddhas. Mon objet de luxe fétiche est l’un deux : un bouddha en bois d’origine Birmane datant du 17ème siècle.
