Au Salone del Mobile, Luigi Cittadini, jeune designer né à Casablanca d’un père italien et d’une mère française, a exposé des créations qui ont déjà retenu l’attention d’éditeurs américains et taïwanais.
C’est à Zona Lambrate, le nouveau quartier bohème de Milan qui abrite usines désafectées, boutiques de design et oeuvres de street art et accueille, pendant la Milan Design Week, de grandes écoles de design, de jeunes designers et des marques alternatives, que Luigi a présenté ses meubles. Plus de 800 personnes (après il a arrêté de compter…) ont essayé son fauteuil Ray. En apparence lourd et rustique, il cache un côté léger, malléable et éphémère créé par les cordes élastiques qui, quand on s’asseoit, s’organisent pour former l’assise et le dossier. Etaient également présentés deux projets qui sont déjà en production : le banc Patty au design minimaliste mêlant bois et cuir pour la société américaine David Edward, et le fauteuil Outddor Telaio qui s’inspire de la culture des métiers à tisser avec son dossier et son assise en maille de cordes sur une structure acier, pour la société taïwanaise 7Oceans.
Un bon début pour ce jeune diplômé en design industriel et design & Engineering qui a fait ses classes chez Alessandro Mendini et Stefano Giovannoni. Remarqué à Maison & Objet en 2011 avec un photophore en cire et en Corian créé pour l’entreprise casablancaise, Diversam Comaral, puis classé deuxième au concours «Redefine the space» avec l’échiquier Pacifique War dont la texture change au toucher, Luigi Cittadini poursuit sa route et s’affirme avec un design mêlant les matériaux, les couleurs et les styles.
http://luigicittadini.wix.com/cevlic