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A la une, TendancesTendances

L’influence contemporaine
ancrée dans les «années de plomb»

By février 6, 2024No Comments

School of Casablanca

L’École de Casablanca privilégie l’art social et se distingue de «l’art pour l’art». Des parallèles existent avec des mouvements mondiaux comme la «Documenta 15», soulignant l’engagement social, avec des nuances conceptuelles. Mettant en avant «l’art/culture» comme une nourriture indispensable, chaque fragment de mémoire reconquis étant une victoire pour l’identité.

 

3 Questions à Salma Lahlou

@thinkart_ma

Quels sont les points communs et les différences entre l’École de Casablanca et d’autres mouvements artistiques mondiaux contemporains ?
Je parlerai de lien avec des mouvements ou pratiques qui consacrent la fonction sociale de l’art et non l’art pour l’art. La Documenta 15 sous la direction artistique de Ruangrupa été pour moi un éclairage supplémentaire sur la notion d’engagement et de l’art comme outil au service de cet engagement. Il y avait selon moi un bémol à cette manifestation. La dimension poétique et formelle. Je suis pour un art social et une esthétique conceptuelle.

Quels sont vos projets artistiques pour 2024 ?
J’aimerai travailler davantage sur la culture populaire. Nous avons avec Fatima Mazmouz commencé en 2022 le projet Fsi Timkrist autour du tapis et nous allons le poursuivre tout au long de 2024.

Quelles thématiques clés espérez-vous que les visiteurs retiennent de l’exposition ?
Il faut retenir que l’art et la culture sont une nourriture indispensable. Que chaque fragment de mémoire reconquis est une victoire de notre identité.

Exposition School of Casablanca

Nassim Azarzar

Mohamed Melehi – Untitled 1983