Lamia Skiredj a navigué entre les mondes de l’architecture d’intérieur et de la peinture avec une fluidité remarquable. Pour elle, ces deux domaines ne s’opposent pas, mais se complètent en cohérence. C’est complexe, explique-t-elle. «Il n’y a pas eu d’impact direct sur ma peinture lorsque j’ai étudié l’architecture d’intérieur en parallèle des beaux-arts.
@lamiaskiredjartistepeintre
Passions
croisées
«Depuis quelques années, elle collabore avec Selma Naguib. Au cours de cette collaboration, elle a présenté son nouveau thème floral et végétal, apportant une nouvelle dimension à son travail..»
Comment percevez-vous l’évolution de votre art depuis vos premières œuvres jusqu’à vos créations actuelles ?
Mon art a traversé plusieurs phases distinctes, chacune s’étendant sur une période de 5 à 7 ans. Durant chaque phase, je m’immerge entièrement dans le sujet jusqu’à ce qu’il soit épuisé. Mon approche est marquée par une spontanéité profonde, façonnée par mes intérêts et questionnements artistiques du moment.
Quels éléments ont influencé les transformations dans votre pratique artistique au fil du temps ?
Mes créations ont évolué, passant de la figuration à l’abstraction géométrique. Ces transformations sont souvent le reflet de mes réactions personnelles et de mes observations de l’environnement. Par exemple, avant de me tourner vers des thématiques plus naturelles et réelles, je me concentrais sur les visages pour critiquer l’égocentrisme contemporain.
«Pour moi, la peinture est une vocation profonde, donc opter pour l’architecture d’intérieur était une décision naturelle. En termes de perspectives, cela offre des avantages plus conventionnels, mais cela ne remplace pas l’enseignement artistique pur. Les deux domaines se complètent dans ma vie à ce moment-là.»
