Depuis 10 ans, c’est tout d’abord à travers son blog, «La revue de Kenza», que Kenza Sadoun El Glaoui aime à partager avec ses lecteurs ses expériences, ses voyages et ses coups de cœur du moment. Basée à Paris, elle ne manque pas de saluer, lors de son passage au Maroc, les sites d’exception du Royaume et les établissements incontournables participant à sa renommée.
Comment définissez-vous le luxe?
Je ne définirais pas le luxe comme quelque chose de coûteux nécessairement, mais plutôt comme quelque chose d’exceptionnel. J’associe plutôt cette notion au raffinement et à la qualité.
Le luxe est-il pour vous indissociable de l’argent?
À mon sens, le luxe n’est pas automatiquement associé à l’argent. Si cela fut le cas à une époque, aujourd’hui, pour moi, le luxe fait référence à la notion d’excellence. Une pâtisserie dans une boulangerie peut représenter quelque chose de vraiment «luxe».
Si vous le pouviez, que changeriez-vous à cette notion?
Je reverrais totalement la signification du mot luxe qui a beaucoup évolué. Elle diffère selon les tranches d’âge. Pour ma génération, le luxe n’a pas la même signification que pour quelqu’un de 60 ans ou pour quelqu’un de 10 ans.
Quels sont, à votre avis, les prochaines tendances du luxe?
Je ne sais pas précisément quelles seront les prochaines tendances du luxe, néanmoins dans mon métier je me rends compte que les expériences ou les soins personnalisés, sont considérés comme bien plus haut de gamme qu’un accessoire de mode d’une marque se proclamant luxueuse.
Votre luxe à vous?
Si lorsque j’étais adolescente, le luxe pouvait me faire rêver, aujourd’hui cela n’est plus le cas. Une expérience va m’être bien plus séduisante qu’un article de luxe ostentatoire au sens propre du terme.
Votre objet de luxe fétiche?
Les albums photos que je prenais la peine de créer lorsque j’étais petite. Ils ont une valeur sentimentale et ont la capacité de transmettre les émotions de génération en génération. Ils gagnent encore en préciosité du fait de la disparition de la photographie argentique.
