L’artiste peintre russe a trouvé son inspiration artistique dans son amour profond pour le Maroc, où il vit depuis plus de vingt ans. Autodidacte, ses peintures sont un mélange de réalisme, d’impressionnisme, de figuratif et d’abstrait.
Vous êtes autodidacte. Comment vous qualifiez votre peinture ?
En arrivant au Maroc en 2000, je ne savais pas que j’allais devenir peintre. J’étais biochimiste en Russie à l’origine. Je ne parlais pas la langue au début, et pour m’occuper, j’ai commencé à peindre. On a ensuite remarqué mon travail qu’on peut qualifier d’expressionniste figuratif, inspiré de l’avant-garde russe.
Depuis, quel est votre lien artistique avec le Maroc ?
En découvrant le Maroc, son peuple et sa religion, que j’ai sincèrement épousé, avec le cœur, cela a commencé à déterminer non seulement ma vie personnelle et familiale, mais aussi mon expression artistique.
Que pensez-vous de ce projet Inex de coworking space dédié à l’art et à l’architecture à Salé ?
Je remercie les initiateurs de ce projet, parce que le monde des galeries d’art est devenu trop axé sur le profit. On nous demande de payer pour exposer ! Ça ne laisse aucune chance aux artistes. Et beaucoup de talents restent dans l’ombre.
