Intéressée par le marketing et la communication depuis son plus jeune âge, c’est naturellement qu’Hajar Bababrik a suivi des études à l’ENCG de Settat et a obtenu par la suite un master en aménagement de projet en double diplomation à l’école polytechnique. Après un passage chez Toyota où elle s’est découvert une passion pour l’automobile et quelques années en Afrique du Sud, elle a intégré le groupe Smeia.
Comment définissez-vous le luxe ?
La définition du luxe varie d’une personne à une autre
Pour certaines, le luxe veut dire vivre dans la richesse, s’offrir tout ce que l’on veut, dépenser sans compter…Pour d’autres, être connu, entouré, adulé, passer à la télé, être une star…
Ce mot reflète tellement de réalités et de pensées différentes qu’il est donc très difficile à décrire réellement.
Les acteurs du secteur du luxe le définissent comme un mode de vie consistant à faire des dépenses somptuaires et superflues, dans le but de s’entourer d’un raffinement fastueux ou par pur goût de l’ostentation. Je pense que cette définition est désormais révolue !
Le luxe est devenu tout un univers de désir, de plaisir, d’identification, d’image, de sérénité et d’élégance. Autrefois, le luxe était réservé à l’élite ; il est devenu un élément de plaisir pour tout un chacun.
Le luxe est-il pour vous indissociable de l’argent ?
Pour moi, le luxe n’est pas forcement lié à l’argent. C’est avant tout un style de vie, c’est un savoir-vivre.
Le temps est un luxe ;
La santé est un luxe ;
La paix est un luxe ;
La famille est un luxe ;
Aider les autres est un luxe…
Bien sûr, si on a de l’argent, on peut avoir une meilleure qualité de vie… Mais l’argent ne permet pas de tout acheter… Certains, par exemple, ont de l’argent et pas le temps pour faire ce qu’ils désirent, d’autres ont de l’argent, mais pas la santé pour s’épanouir comme ils le souhaitent.
Si vous le pouviez, que changeriez-vous à cette notion ?
Dématérialiser le luxe…
Le luxe ne doit plus être limité à cette obsession d’acquérir des objets à des prix exorbitants juste pour accéder à une certaine catégorie sociale.
Le luxe devra être un élément de plaisir personnel, d’épanouissement de soi, de bonheur, de réalisation…
Rationaliser le luxe…
Le luxe ne doit pas rimer avec excès. Ce n’est pas parce qu’on a de l’argent qu’on doit le gaspiller.
Des valeurs comme le partage, l’entraide, l’empathie… doivent être préservées
Quelles sont à votre avis les prochaines tendances du luxe ?
Le retour aux sources, la nature, les voyages, l’aventure, la découverte du monde…
A mon sens, les prochaines tendances du luxe seront plus orientées expériences qu’objets de valeur.
Votre luxe à vous ?
Voyager, voyager et encore voyager
J’adore la découverte, l’ouverture sur de nouvelles cultures, les paysages saisissants, l’art culinaire, l’architecture…
Votre objet de luxe fétiche ?
Mon appareil photo
