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Bernardaud x Mehdi Qotbi
chez Fenêtre sur cour
3 regards pour une même émotion

By avril 28, 2025No Comments

Dans la continuité des rendez-vous dédiés aux amateurs et aux professionnels qu’organise Fenêtre sur Cour, nous avons assisté, le 17 avril, à un nouveau tea time au showroom Massira, consacré à la présentation de la collaboration entre Bernardaud et Fenêtre sur Cour à Casablanca. Entre geste français et émotion marocaine, l’événement ouvrait un espace suspendu. Dans ce dialogue à trois voix, trois éclats nous ont particulièrement touchés.

Reconnue pour son savoir-faire en porcelaine, la maison Bernardaud signe ici une rencontre subtile entre tradition française et expression contemporaine. Trois regards, trois sensibilités se sont ainsi conjugués pour donner naissance à une expérience artistique singulière.

 

1. La porcelaine au fil de deux héritages
À travers les pièces Bernardaud, le regard glisse sur une blancheur tendue, travaillée dans la durée.
Les entrelacs colorés de Mehdi Qotbi imposent une autre temporalité, faite de mémoire et d’attachement aux gestes transmis.
Ici, l’objet porte la trace d’un passage entre deux mondes : la maîtrise silencieuse de la porcelaine française et la force intime d’une écriture marocaine nourrie par le souvenir et le lien.
« Le Maroc inspire par ses couleurs, sa lumière, mais surtout par la sincérité de ses gestes », souligne Mehdi Qotbi.

2. L’écriture sensible de Mehdi Qotbi
Loin des effets, la calligraphie de Qotbi trace un chemin intérieur.
Dépouillée de ses mots, sa ligne respire, capte l’essentiel, tisse des correspondances entre racines et avenir.
Dans l’atmosphère feutrée de Fenêtre sur Cour, son œuvre impose une présence discrète mais tenace, fidèle à cette idée que l’art est d’abord une manière d’habiter le silence.

3. La scénographie de Lamia El Ghazouani
Pour accompagner ce dialogue, Lamia El Ghazouani a composé une mise en espace subtile.
Camaïeux végétaux, jeux de transparence, matières douces : tout invite à suspendre le mouvement, à laisser le regard s’attarder.
La scénographie s’efface sans jamais disparaître, prolongeant l’élan des œuvres sans chercher à les encadrer.
Un équilibre rare, porté par une lecture fine du lieu et de l’instant.