Protégée par l’UNESCO en tant que métier menacé de disparition, la technique du zellige de Tétouan, différente de celles de Fès et du reste du Maroc, retrouve une nouvelle vie grâce au travail d’Amine Asselman.
Vous étiez récemment au Salone del Mobile, qu’avez-vous présenté ?
J’y ai en effet présenté deux pièces de mes dernières réalisations. Il s’agit d’une série nommée Metamorphosis, un travail de recherche de plusieurs années sur comment générer de nouvelles formes géométriques, une méthode que j’ai développée et sur laquelle j’ai fait ma thèse, et que j’ai appliquée d’une manière très différente de ce qu’on voit traditionnellement.
Votre processus de création ?
Je commence par déstructurer pour pouvoir ensuite reconstruire. Pour cette série, j’utilise une méthode que j’ai développée, notamment en experimentant avec des pigments en ajoutant des matières pour moduler les couleurs et les choisir selon mes envies. C’est une sorte de jeu pour moi, pour trouver comment générer des formes, les assembler et trouver différents moyens d’assembler différentes formes.
Votre actualité ?
Je travaille actuellement sur une série de tableaux selon une méthode que j’ai développée, à base de béton et de résine. Les pièces sont assemblées sur une structure métallique et le zellige devient ainsi une œuvre d’art, une sculpture murale.
@amineasselman